Désert des Bardenas Reales
A 75 kilomètres au sud de Pampelune, capitale de la Navarre, en Espagne, s'étend une zone désertique. Certes, ce n'est ni Gobi ni la vallée de la Mort, encore moins le sable du Sahara. Pourtant, Les Bardenas, extraordinaire étendue de vent et de poussière, terre craquelée par les éléments, inondée de soleil, donne à celui qui y pénètre une réelle idée du désert... En selle...
Notre équipage se compose d'Anne et Jean-Michel, et de Sylvie et Patrick. Les hommes rouleront respectivement en Suzuki DL 650 Vstrom et Yamaha 600 Ténéré. Les épouses suivront avec la 306 attelée à une remorque moto au cas où une casse interviendrait pendant le périple. La voiture et la remorque resteront heureusement au camp de base à Valtierra, à 4 km de l'entrée du désert. Départ le 20 Juin 2006.
L'orage a grondé cette nuit et c'est sous la pluie que nous roulerons jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, où nous ferons une halte sous la halle du marché, avant de reprendre la route de l'Espagne, par Arnéguy, Valcarlos, le Port d'Ibaneta et Roncevaux. Nous dépasserons en chemin une multitude de pélerins de Saint-Jacques de Compostelle.
Le temps s'est enfin rmis au beau. Après le pique-nique, nous rechaussons nos bottes avant de reprendre la route. Nous éviterons Pampelune.
En chemin, nous rencontrerons plusieurs champs d'éoliennes. La région de Tudela, comme nous pourrons nous en apercevoir, a, en fait, largement misé sur cette source d'énergie renouvelable. Esthétiquement, le choix est plus discutable..
Notre "camp de base", le village de Valtierra, à proximité immédiate du désert, est proche. La région comporte de nombreuses habitations troglodytes, vestiges du passé.
Nous voici à pied d'oeuvre. Choisissant l'aventure dès le départ, nous avons réservé la "cueva el cobachon", une des deux habitations troglodytes aménagées par Ruben y Anabel. Nous garons nos véhicules devant la grille.
une vue de l'intérieur...